Ségolène Royal et la culture

Ségolène Royal entend orienter sa politique sur le développement de l’éducation artistique et culturelle et le soutien à la création. Pour l’ancienne candidate à l’élection présidentielle, la culture est une priorité car elle est un droit humain et un élément fondamental du lien social.

Moyens financiers

Lors d’un point presse début juillet, Ségolène Royal a présenté ses propositions sans toutefois indiquer sa position sur le budget du ministère de la culture. Elle souhaite ainsi rendre gratuit l’accès aux grandes œuvres et au patrimoine français et renforcer la médiation culturelle par des interventions d’animateurs au sein des établissements scolaires.

En temps de crise économique, la culture est aussi pour elle un investissement. Elle estime ainsi que « la croissance dans le domaine des industries culturelles est pratiquement aussi importante que ce qui est entrain de se passer dans la croissance verte ».

Ségolène Royal compte développer le soutien public aux entreprises culturelles innovantes qui sont à l’origine d’une plus grande compétitivité du pays et de créations d’emplois[1]. Pour ce faire, Etat et collectivités territoriales doivent être mobilisés.

« Au plan national, les entreprises du secteur de la culture seront encouragées et auront accès à la banque publique d’investissement » que le PS veut mettre en place, a ainsi expliqué la candidate lors d’un discours début juillet.

Numérique et financement de la création

Ségolène Royal se prononce enfin pour une régulation du web. A ce titre, elle souhaite revenir sur la loi Hadopi, « texte dépassé et périmé ». A un système répressif, elle préfère une « solution partagée et satisfaisante pour tous » sur la base d’un système de redevance, « sans forcement revenir pour autant à l’idée de la licence globale[2] », a-t-elle affirmé début août dans une interview sur le site de France Télévisions.

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      Ségolène Royal avec Ariane Mnouchkine la metteur en scène et fondatrice de la compagnie le Théâtre du Soleil